MATURITE

A l'encre de mon sang

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Aimer avec passion, aller au plus loin de la flamme du désir pour finir par se brûler. Baiser, souffrir, pardonner, s’exclamer, se mettre en colère, se venger, se réconcilier pour finalement se reposer exténué. Tomber puis se relever pour mieux retomber victime de notre propre vertige. Vivre, chatouillé par ses vieux démons et profiter de tous les moments de bonheur avant de subir les assauts du malheur. Et jouir par avance en pleine souffrance. Se croire l’indispensable de l’autre, celui sans qui votre vie ne signifie rien.

Et si finalement  le vrai bonheur, celui qui dure, n’était pas ce moment où le quotidien d’une vie bien rangée me permet de ressentir  sa tête contre ma poitrine pendant que je lui masse délicatement ses cheveux devant une bonne série à la TV ? Enfin pouvoir reposer nos deux corps fatigués par une journée de travail, d’emmerdes et d’images violentes après un…

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Hymne du PN …..

Je n’ai pas beaucoup écrit ces derniers temps, mais me revoilà en pleine forme.

Avec une vision bien personnelle du genre humain, qui peut parfois nous être plus proche que ce que l’on croit …..
Petite chanson pour commencer mon récit sur …..

Hymne du PN

Compositeurs : Jean Schultheis
Auteurs : Jean Schultheis
Chanteurs : Jean Schultheis

Je me fous, fous de vous, vous m’aimez
Mais pas moi, moi je vous voulais mais
Confidence pour confidence
C’est moi que j’aime à travers vous
Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j’aime sans sentiment
Confidence pour confidence
C’est moi que j’aime à travers vous
Mais aimez-moi à genoux j’en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue
Que je peux vivre sans vous
Aimez-moi à genoux j’en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi
Vous n’êtes rien du tout
Tout pour rien, rien pour vous
Vous m’aimez mais je joue
J’oublie tout
Confidence pour confidence
C’est toujours moi que j’aime à travers vous
Vous pleurez révoltée taisez-vous
Vous m’aimez mais pas moi
Moi je vous veux pour moi et pas pour vous
Vous je m’en fous tant pis pour vous
Aimez-moi à genoux j’en suis fou
Et n’oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi sans vous
Vous l’avez voulu, tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence
C’est moi que j’aime à travers vous
Et je me fous, fous de vous, vous m’aimez
Mais pas moi, moi je vous voulais
Mais confidence pour confidence
C’est moi que j’aime à travers vous
Si vous voulez les caresses restez pas
Pas chez moi, moi j’aime sans sentiment
Confidence pour confidence
C’est moi que j’aime à travers vous
Mais je me fous, fous de vous, vous m’aimez
Mais pas moi

Joli texte non ?
Il décrit très bien les choses, mais comment reconnaître à qui avons nous a faire ?

Voici 30 critères du manipulateur :
blog Isabelle Nazare-Aga ( extraits du livre « Les manipulateurs sont parmi nous »)

1.Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle
2.Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
3.Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
4.Il répond très souvent de façon floue
5.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
6.Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
7.Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
8.Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge
9.Il fait faire ses messages par autrui
10.Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
11.Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne
12.Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper
13.Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
14.Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
15.Il change carrément de sujet au cours d’une conversation
16.Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion
17.Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
18.Il ment
19.Il prêche le faux pour savoir le vrai
20.Il est égocentrique
21.Il peut être jaloux
22.Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
23.Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24.Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui
25.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
26.Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
27.Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
28.Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui
29.Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré
30.Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là

Quand vous trouvez que tous ou un grands nombres de points nommés ci dessus, reflète bien la situation. Vous êtes tombés sur un joli cas, le mien en dénombre au moins 29. Je vais vous citer les plus flagrants.

Le premier :

🔴2.Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes

En voilà un point intéressant, s’il en est un qui dément toutes responsabilités c’est bien lui.

🔴5.Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations

Nous avons bien constatés comment il a su retourner La situation. Ainsi il n’est pas resté seul dans son coin, afin d’assumer ses faits et gestes.

🔴8.Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge

Pas besoin de vous citer ces mots, tous les jours il crie haut et fort qu’il est supérieur aux autres. En prenant bien soin de vous égratignez au passage, tel un serpent il vous pique.

🔴11.Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne

La j’avoue c’est une médaille d’or qu’il mérite, mieux un Oscar du meilleur rôle.

🔴14.Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert

Menacer il a su tenté de le faire, mais là il menaçait ses proches.

🔴16.Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion

Je pense que c’est un jeu pour lui, lancer les attaques et partir pour mieux revenir plus tard.

🔴17.Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité

J’ai le regret de vous dire, qu’il n’y a que lui qui le croit. Au vu de son comportement il est loin d’être supérieur à nous.

🔴18.Il ment

Un jour il m’a dit : pour avancer dans la vie professionnelle il le faut !!!!!
Quitte a se prostituer ( second degrés ).

🔴21.Il peut être jaloux

Ça pas besoin d’en parler vous avez pu le constater par vous même, elle aussi d’ailleurs en a subit les désagréments dans leur parcours initiatique ( lire son blog ).

🔴23.Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres

Seul lui compte, on a besoin de rien quand on est chez soi.

🔴25.Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé

Sa devise : fais ce que je te dis, mais ne fais pas ce que je fais !!!!

🔴26.Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous

Pour ça il sait le faire à merveille, avec les mots ou autre.

🔴29.Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré

Ce qui est normal vous êtes sa chose, l’objet de ses perversions.

Voilà pour de plus amples renseignements vous savez où me trouver.
Maintenant passons au meilleur, comment échapper ou se libérer de ce genre de pervers.

Comment oser dire stop !!!!!!!
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http://www.atlantico.fr/decryptage/face-emprise-manipulation-comment-contrecarrer-pervers-narcissique-jean-charles-bouchoux-400823.html

Oser détester
Nombre des victimes de pervers sont, tel Narcisse, à la recherche de leur image, dans une quête d’amour incessante, pas tant dans leur cœur que dans le regard de l’autre. Le pervers les entraîne vers la dépression ou la violence. La dépression est un retournement contre soi de la violence qu’engendrent paradoxe et dévalorisation. La victime cherchant à être bonne, souvent, n’osera pas exprimer sa détestation car « ce n’est pas beau », ce n’est pas conforme à une bonne image. Alors, à l’instar du pervers, elle procédera à un déni et, incapable de projeter autre chose que de beaux sentiments, elle retournera sa haine contre elle-même, devenant son propre bourreau pour protéger l’autre ainsi que sa propre image.
Il n’est pas rare de voir des victimes encore dépressives des années après leur séparation ou leur licenciement. La colère fait partie du processus de deuil. La victime, en ne s’autorisant pas à détester, ne peut pas procéder à un deuil salutaire. Déculpabiliser la victime de ses sentiments négatifs, lui faire comprendre qu’il peut être normal de détester, peut lui permettre d’expulser une part de ses affects en osant reconnaître et exprimer ses sentiments vécus comme négatifs.
Combattre le pervers
Paul-Claude Racamier dit du pervers : « Tuez-le, il s’en fout. Humiliez-le, il en crève [1] ! » Si vous vous emportez face à un pervers narcissique, surtout en public, il y a fort à parier qu’il profitera du contexte qu’il a mis en place et qu’il retournera votre agressivité contre vous : « Enfin, tu te révèles… Nous te savions méchant, mais pas à ce point… » Mais si vous le blessez, l’humiliez ou si vous révélez sa faille narcissique en démontrant que c’est lui qui est mauvais, Paul-Claude Racamier explique qu’il pourrait entrer en suicide, c’est-à-dire, retourner sa rage contre lui-même et s’autodétruire.
Le pervers narcissique a une grande faille narcissique, c’est son image qu’il protège… C’est donc quelqu’un d’extrêmement fragile, derrière une apparence de toute-puissance. Cette voie n’est donc pas la panacée. L’idéal est encore de couper court à toute relation avec lui. C’est le plus beau cadeau que l’on puisse se faire à soi-même, parce que se protéger soi-même est la première chose à faire dans la vie… C’est aussi le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire parce qu’il sera obligé soit de se trouver une nouvelle victime, soit de se remettre en question. Cela pose par ailleurs la question de nos propres aspects pervers. Il est normal, quand on a subi trop d’attaques dénarcissisantes, de vouloir expulser sa rancune vers l’autre, de lui rappeler ses torts et sa responsabilité. Mais n’oublions pas que le pervers est un être humain particulièrement fragile.

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Pour donner mon ressenti sur ce dernier texte voici ce que j’en pense :

– Détester : pour quoi faire ce serait lui donner trop d’importance, et pour moi aucun homme ne mérite cela. Le seul que je pourrais détester serait mon père, voici un lien pour vous remémorer les faits : https://mespenseeslesplusintimes.wordpress.com/?s=L%27innocence+&submit=Rech

– Dépression : ma vie depuis le jour de ma naissance n’est pas un long fleuve tranquille, et je suis bien assez forte pour essayer de ne pas sombrer dans cette spirale.

– Colère : ça je l’ai eue mais envers moi, comment n’ai je pas vu et reconnu ce monstre qui rôdait autour de moi. Moi qui en avait côtoyé un de très près, mon père et cet homme sont aussi pervers l’un l’autre.

Je ne ferais rien de tout cela l’ignorance est la meilleure chose a faire.

Une seule chose a se rappeler ⬇⬇⬇⬇⬇⬇⬇

Mais n’oublions pas que le pervers est un être humain particulièrement fragile.
Et nous ne lui voulons pas de mal.

Premiers baisers …..

Premiers baisers …..
Premiers amours …..

Le collège fut le lieu de mes premiers baisers, cachés derrière les platanes de la cour nous nous rapprochons petit à petit. Blond au yeux bleu Thierry était très apprécié des adolescentes. Je ne saurai vous dire pourquoi, mais les deux garçons qui ont marqués ma vie de jeune fille étaient blonds. Bizarre quand on connait mes goûts pour les latins …..

En effet, dans la vie d’une jeune fille deux étapes sont importantes. La première est aussi importante que la seconde. Le premier baiser et La première fois, sont deux étapes qu’aucune femme n’oublie dans sa vie. Tout du moins elle n’oublie pas sauf si malheureusement, ça lui rappelle d’horribles douleurs et expériences. Pour ma part ce fut deux jolies rencontres. Avec un point en commun, les deux avaient un handicap à une jambe.
Le premier boitait légèrement suite à un accident enfant. Le second lui était amputé au dessous du genoux. L’un comme l’autre le vivaient très bien …..

Les peines de cœur à cette âge là c’est récurant. J’ai tendance a dire à mes filles, un de perdu dix de retrouvés. Même si je sais qu’on peut énormément souffrir, il faut savoir tourner la page. Facile a dire mais, pas a faire quand ce n’est pas de votre propre chef. Dernièrement ma seconde a dit à sa sœur, ne pleure pas aucun garçon ne mérite que tu sois triste. Celle la est très discrète mais loin d’être sotte . Elle ira loin, en espérant quelle se l’applique à elle même. Ce dont je doute, mes filles ont mes gènes. Trop bonne, trop …..

J’étais très discrète jeune, est ce dû à mon caractère ? Ma timidité ? Ou tout simplement ce qu’il m’arrivait dans le secret ….. ?
En tant que mère louve je serais toujours là pour les soutenir. Rien ne compte plus que mes filles, mise à part leur père bien évidement. Mais que leur répondre quand elle me demande : les garçons sont tous comme ça ?
Non ma chérie regarde ton père, chut je vous entend me dire  » lui c’est une exception « . On est d’accord, mais on ne nait pas ainsi on le devient. N’allez pas croire qu’il est malheureux avec quatre femmes à la maison …..

Que nenni, il est comme un coq en pâte. Chez nous chacun son rôle, personne n’est au dessus de l’autre. Même lorsque j’étais femme au foyer, j’avais mon mot à dire. Ce n’est pas parce que madame est au foyer, qu’elle doit se soumettre à monsieur. Le partage des tâches fait que nous sommes tous égaux. Bien évidemment nous sommes les adultes, les parents, nous avons donc le rôle de mentor. Et nos priorités sont de les élever, les éduquer, leur inculquer des règles de savoir vivre. Ce qui n’est pas chose facile parfois, et nous avons tous droit à l’erreur. Une chose est sûre, belle maman sur ce point n’a rien a redire sur l’éducation de nos filles …..

Petites elles disaient papa commande, maman décide. Par contre en ce qui concerne la scolarité et leur première fois, là c’est moi qui gère et j’y tiens.
Je suis assez stricte avec elles, elles feront ce quelles voudront. Elles prendront la voie qui leur conviendra le mieux. Mais tant quelles seront dans le cursus scolaire, je tiens à ce qu’elles fassent leur maximum. Dans la limite du raisonnable, chacun n’a pas les mêmes facilites. Il faut juste essayer de se donner la peine de. Mais ce n’est pas à moi de choisir leur voie, je peux juste les guider et les soutenir. Quand au reste j’ai émis un âge minimum, et oui pour ça je suis assez directe. Ce n’est pas parce que nous sommes en 2013, que tout est permis chez nous …..

La tristesse …..

La tristesse …..

La tristesse ce sentiment que l’on ressent, mais que nous devons souvent cacher aux autres …..

S’ouvrir et montrer à ses proches, à ses amis que l’on est faible ne plait pas à tout le monde …..

Rester forte et ne pas s’écrouler, surtout ne pas se plaindre …..

Passer de tout à rien c’est quelque chose de très difficile, surtout si l’on n’est pas maître de la situation …..

Faire semblant que tout va bien et que la vie est belle …..

La vie est belle en effet, mais parfois tout d’un coup un grain de sable se glisse dans la machine. Alors le ciel s’assombrit dans les méandres de la vie …..
Ce petit rien que l’on a pas vu venir mais qui vous déchire le cœur, ce cœur qui saigne mais qui ne doit pas car c’est péché …..
Laisser passer le temps pour panser ses blessures, certains y arrivent très vite comme si le temps c’était arrêté brusquement et que la plaie était déjà cicatrisée …..

Il faut laisser du temps au temps, sans pour autant balayer tout et laisser ce trou béant s’agrandir de jour en jour …..

Tristesse, mélange de sentiments de perte et d’impuissance, mêlés parfois de chagrin et de rage. Des émotions que l’on cache parfois ou que l’on évacue quelques fois dans les larmes …..
Encore faut il leur donner la chance de sortir. Lorsque celle ci est dissimulée, masquée, occultée à son entourage …..

Je ne saurais vous conseiller sur l’art du camouflage des sentiments. Je suis entière et je ne sais pas comment faire semblant lorsque l’on me touche ……

Avec le temps les cicatrices s’effacent mais le cœur laisse des traces …..

Le plus beau cadeau a donner à quelqu’un est son temps, son attention et son amour …..

Nous devons faire ce qui est le mieux pour nous, car personne ne le fera à notre place. Et cela même si sommes faibles parce que nos émotions sont trop fortes …..

Henry Ford a écrit :
 » Échouer, c’est avoir la possibilité de recommencer de manière intelligente  »

Je finirai ainsi, laissez vos maux se manifester ainsi vos plaies se refermeront plus aisément.
Et vous en ressortirez grandi …..

Les enfants …..

Parfois fripons parfois brouillons les enfants sont parfois couillons …..

Ça pousse ça pousse comme des champignons, et ça nous bouffe toute notre sève et notre énergie …..

Je suis usée fatiguée de les suivre parfois …..

Un jour j’arrêterai de les accompagner dans leur périples incessants …..

Je vous aime même si ce soir l’une d’entre elles me déçoit …..

C’est la vie parfois jolie mais aussi parfois trouble …..

Demain sera un autre jour …..

La déception …..

Il y a des jours où tu te rends compte que tu te bats contre des moulins à vents …..

Pourquoi toujours écouter celui qu’on croit bien intentionné, pourquoi toujours faire ce qu’il faut pour faire plaisir aux autres, pourquoi ne pas simplement écouter son cœur et tout envoyer balader …..

Je suis lasse de tout ces mots …..

Je suis lasse de tout ces maux …..

Je suis lasse de ces faux semblants …..

Je suis lasse de ces gens qui pensent et disent qu’ils sont mieux que toi …..

Mais qui êtes vous pour juger ou penser pour les autres …..

Déception quand tu nous tiens …..

L’internat …..

L’internat …..

Des trois enfants que mes parents ont eus, je fus celle qui avait beaucoup de mal a suivre des études. Pas que j’étais nulle, juste que j’étais dans la moyenne générale. Pas de quoi faire des étincelles, cela ne m’a jamais empêché de réussir tous mes examens du premier coup. Et ce quel qu’il soit, j’ai même réussi a avoir mon bac a 45 ans. C’est marrant car quand j’analyse les choses, je vois en mes filles le même parcours scolaire que mes frères et moi avons eus. Il y a la grosse tête qui vit sur ses acquis, l’élève moyenne qui suit son cours, et enfin l’intello qui réussit en travaillant quand même …..

A cette époque après la classe de cinquième, il était possible de débuter un CAP à l’âge de quinze ans. J’ai donc décidé, enfin j’ai ….. surtout mes parents, avec mon avis quand même. J’ai choisi la voie plus simple pour moi et mon petit niveau scolaire, j’ai intégré une école hôtelière. Mon frère lui avait choisi la cuisine, moi j’ai préféré le service. Cet établissement se trouvait trop loin de chez nous, du coup nous étions interne. J’ai passé mes plus belles années de lycée là bas …..

Le trajet était assez long, tout d’abord rendez vous à Nîmes. Pour ensuite prendre le bus qui allait nous amener un peu plus loin qu’Anduze. Durant ce périple nous traversions un coin qui réveillait nos sens olfactifs, et pour cause il se nomme La Réglisserie. Je vous assure à chaque fois que nous traversions ce village, l’usine de bonbons Haribo nous donnait envie de manger des sucreries . On s’arrêtait un instant pour prendre au passage deux élèves de ma classe. Des jumeaux, un frère et une sœur avec qui je m’entendais assez bien …..

Parfois c’était dur d’être loin de chez soi, et je vous parle pas du fait de monter à pied avec notre sac en haut de l’établissement. En effet les bus ne pouvant pas au début accéder à l’internat. Baptisé Cachard cet établissement était réputé pour son enseignement. Surtout lorsque le nouveau directeur fut nommé, au début c’était assez difficile. Mais ensuite des règles et un peu de discipline, .et celui ci remit les élèves les plus difficiles dans le droit chemin …..

Au tout début de mes années passées dans ce lycée, l’internat était assez vieux. Nous étions dans des dortoirs de plus de dix lits, alignés les uns après les autres. Du parquet au sol, des armoires en fer grises. Pas très gaies pour des jeunes filles de mon âge. Des salles de douches tout aussi vieillottes que le reste de l’établissement. Mais malgré tout l’enseignement était très familial, du coup nous nous y plaisions. Pas moyen de faire l’école buissonnière, et pour cause rien n’était proche mise à par la rivière et la forêt …..

Les cours se passaient dans des préfabriqués, seule la cantine était dans le bâtiment en dur. Ce qui pouvait nous être pénible l’hiver, était agréable au printemps et l’été. Se balader de classes en classes, au gré des heures et du beau temps était un régal dans ce lieu si magnifique. Pour ma part lors des cours de cuisine, je passais mon temps à me promener. Surtout l’été, ce n’est pas que je n’aimais pas cuisiner que nenni. Ce que je ne supportais pas c’était la chaleur qu’il faisait devant ses pianos. Pour les non puristes, piano signifie fourneaux et plaques de feu …..

Donc la première à dire présente, lorsqu’il fallait aller chercher du petit matériel de cuisine dans une autre salle. Devinez qui levait la main ….. Bingo c’était moi, j’avoue je rattrapais mes promenades en faisant ce que les autres filles n’aimaient pas faire. C’est à dire vider les poissons, les poulets et toutes ces bêtes que la gent féminine détestait. J’étais quand même une bonne élève, ayant mon frère dans l’établissement les professeurs ne m’en tenaient pas rigueur. Et sachant que je me prédestinais surtout à la salle, cours où j’excellais et pour cause ce fut une révélation pour moi ….. A suivre

La séparation …..

La séparation …..

Dans un récit précédent, je vous narrais l’accident de ma maman un soir d’hiver. Celle ci s’en est bien sortie, il n’en fut pas de même de son couple. Ce moment délicat où tu es faible par la force des choses. Et c’est là, que ce lâche décida de l’abandonner. Maintenant, je pense que c’était pas plus mal. C’est une femme qui n’arrêtait jamais à ce moment là. Elle travailla ensuite jour et nuit pour pouvoir garder sa maison …..

Je me souviens d’avoir manqué de rien. Bien sur nous n’étions pas vêtus ni chaussés de marques célèbres, à l’époque il n’était pas si important de fanfaronner avec nos fringues. J’adorai me parer de vieille chemise de grand-père avec un gilet de costume. J’en avais de différentes couleurs, noir, marron et de toutes les matières. Avec un jeans ou un pantalon en toile, j’étais à l’aise ainsi vêtue et chaussée de Clark. Je passais pratiquement inaperçu si je puis dire …..

Dans ce petit village, j’ai découvert les premiers émois de l’adolescence. Étonnamment les deux jeunes hommes qui ont marqué ma vie, les découvertes de toutes jeunes filles furent blonds. Moi qui n’aimais en général que les latins, eux étaient blonds. Allez savoir pourquoi mais T était blond. C’était un garçon assez convoité dans le collège, et pour cause il était plutôt mignon. En y repensant, ils ont tous deux un point commun. Les deux avaient un souci à une de leurs jambes …..

J’étais très timide, le pauvre a dû ramer avant de pouvoir oser m’embrasser. Et bien entendu interdit de toucher à mon intimité. Quand j’entends ce que me disent mes filles, je me dis que j’étais vraiment une gamine. Est-ce dû à ce qu’il se passait avec le monstre ? Possible mais pas sure …..
Il était si convoité que notre histoire ne dura pas. Et puis ce n’était pas drôle de se voir si peu. Du coup comme la fin des cours approchèrent, notre histoire pour lui si peu importante passa aux oubliettes. C’est ainsi, c’est la vie nous devons avancer malgré les déconvenues quoi qu’il en soit …..

La fin de l’année scolaire arriva, ce qui annonça pratiquement trois mois de vacances d’été. Avec mes copines nous nous baladions d’un village à l’autre à bicyclette. J’empruntais celle de ma maman, et ma copine se calait derrière quand nous allions rejoindre nos amies dans le village tout proche. On riait, jouait comme des folles. Nous passions notre temps entre la piscine du village et le Roc de Gachonne ….. Lieu très connu situé sur la colline, où vous pouvez y trouver quatre vieux moulins. Dont un qui comporte une table d’orientation, celle-ci par beau temps vous permet du haut une vue imprenable de la mer au sud, à la montagne au nord …..

Pendant que mes parents se déchiraient, moi je découvrais le flirt et l’amour. J’étais très sage, par la force des choses j’interdisais au garçon qui réussit à se rapprocher de moi à me toucher. Il n’était pas question que qui que ce soit, en plus de mon tortionnaire fasse de moi son jouet. Je cachais bien mon jeu, ma meilleure n’a jamais remarquée qu’il se passait une chose aussi affreuse. Lors de ma seconde grossesse j’ai osé lui en parler. Elle est restée quoi, ébahie, dégoûtée par ce qu’il avait osé faire ….. Selon mes amies j’étais assez jolie, et très convoitée. Je n’ai jamais eu conscience de cela j’avais d’autres soucis en tête. A vrai dire, il a gâché mon adolescence et a fait de moi à ce moment là une personne faible …..

Durant l’été nous passions quand même pas mal de temps aussi à la mer. Au camping où là bas aussi il osait abuser de moi. Sous le fallacieux prétexte d’une sieste, il continuait encore et encore à faire de moi sa chose, son jouet, sa poupée. En y réfléchissant il était jaloux du regard que les garçons pouvaient avoir sur moi. Il voulait me garder pour lui seul, quitte à accuser ma mère de le délaisser. Mais quel homme, quel papa peut oser détruire insidieusement son enfant que l’on dit aimer ? En jouant de mes sentiments pour lui, il a usé et abusé de ma crédulité. Bien des années plus tard, j’ai compris que ce n’était pas de l’amour. C’était un monstre égoïste, j’ai bien failli penser que tous les hommes étaient ainsi ….. A suivre

Les mots sources de maux …..

Les mots sources de maux …..

Parfois les mots sont dérisoires, parfois ils vous libèrent. La parole est pouvoir. Elle peut faire autant de dégâts qu’une bombe atomique ou s’avérer aussi bienfaisante que le meilleur des médicaments …..
Chaque mot que nous utilisons contient une charge émotive. Et je ne saurais vous dire combien ces temps ci, c’est dur pour moi d’écrire et même de lire …..

Oh , je vous entend dire  » elle est forte et affrontera cela avec facilité « .
Rien n’est moins sur et quand bien même, cela ne veut pas dire que je n’ai pas besoin d’aide et de soutien. Je ne demanderai rien comme toujours, j’avance tant bien que mal et remercie les personnes qui viennent à moi. J’ai appris à me débrouiller seule et je continuerai ainsi. J’aime bien être là pour mes amis en détresses. Mais, j’ai horreur de quémander de la douceur et de l’écoute. Libre a ceux qui m’aiment et me chérissent de venir me soutenir sans contrainte …..

« Jean-Paul Pinsonneault » a écrit :
« Les mots restent, quoi qu’on en dise. Longtemps après qu’ils ont été prononcés, ceux qui blessent continuent à faire mal. Ils vivent en nous d’une vie tenace et douloureuse. » Parfois, je les entends encore dans ma tête et je me recroqueville dans ma coquille. Silencieuse, triste, peinée mais la vie fait qu’il faut avancer alors on fait semblant …..

Je ne sais pas mentir, mon mari pourrait vous le confirmer. J’oublie beaucoup de choses, oui mais je ne sais pas mentir. Alors j’évite les paroles, les regards qui pourraient montrer que je suis mal. Certains ont fait du mensonge un métier, bravo à eux s’ils le vivent bien. En même temps, j’ai jamais rencontré quelqu’un avec un passé aussi lourd. Et tant mieux je le souhaite à personne. Mais quelle victime de tels actes horribles, est restée elle même …..

Je me bats depuis tant d’années, la naissance, l’enfance, l’adolescence et ensuite l’âge adulte. Et je suis droite debout malgré la perte d’êtres chers comme ma fille Fiona, et Marco qui compta beaucoup pour moi aussi. Mais ça ce n’est pas encore à l’ordre du jour. Je suis droite et j’encaisse mais aussi je rends les coups. Jamais de coup bas non, mais je rends parfois au centuple tout le mal que l’on me fait. Et celui qui devrait voir celle que je suis devenue, c’est celui qui m’a quelque part détruite un peu …..

Vous allez trouver ça étrange, mais depuis longtemps je n’ai qu’une envie c’est de le revoir. Vingt et un ans où je ne l’ai pas revu. Il paraît qu’il est malade, ma foi grande bien lui fasse. Moi il m’a rendue malade tant de fois. Alors si la roue tourne et si elle s’est arrêtée sur lui, tant pis à lui de réfléchir à ses actes et ses méfaits. Je sais où il vit, facile de trouver quelqu’un en cherchant un peu. Il serait temps que je l’affronte, pour lui montrer la femme que je suis devenue. Celle qui a souffert mais aussi, qui a eu la joie d’épouser un mari aimant …..

J’aimerais que cet homme qui ne connaît pas le père de mes enfants voit combien je suis forte. J’aimerais qu’il comprenne qu’il a fauté, que son amour n’était pas une excuse à ses envies perverses. J’aimerais aussi que ce père merveilleux, qui a fait et élevé nos trois magnifiques filles soit là à mes côtés. Qu’il lui montre que l’on peut être père, aimer ses enfants, ses filles mais aussi et surtout être digne dans ce rôle …..

Et de nos mots sortiront mes maux. Que je cache et garde en moi depuis tellement longtemps. Afin de tourner la page de ce mauvais livre, qui fut là malgré moi et en moi depuis plus de trente quatre ans. Pour une fois j’ose haut et fort lui dire que j’aimerais qu’il soit là à mes côtés ….. A suivre